2 jours, c’est le temps que je me suis laissé pour pleurer après l’annonce de l’azoospermie totale et absolue de Zhom. Pour lui et pour moi, je ne voulais pas que mon chagrin dure plus longtemps.
- Parce que lui est encore plus malheureux que moi. Aujourd’hui, il sait qu’il ne pourra pas me donner un enfant de lui (j’espère toujours qu’une solution pourra être trouvée pour demain)
- Parce que j’ai peur de perdre pied. Ayant tendance à me morfondre et à voir toujours le verre à moitié vide, je ne voulais pas tomber dans un état « dépressif » et être obligé de me soigner à nouveau pour cela.
Alors, après ses 2 jours, j’ai enfilé une armure pour continuer à avancer et ne pas ennuyer mon entourage avec notre problème. Les vacances, la prise de rendez-vous auprès du CECOS (avec en prime une bonne nouvelle) et un retour musclé on fait le reste et je pensai que le plus dur était passé et que nous remonterions la pente assez rapidement.
C’était sans compter sur les aléas de la vie qui peuvent vous ramener très vite le boomerang du chagrin en pleine figure.
Entre la peine de devoir passer par le CECOS pour avoir un enfant et l’agglomération de petits désagréments de la vie (menace de mort sur moi et mon chien, retour dans notre immeuble de m****, souci au niveau salaire, …), il y a quelques jours, mon armure s’est fissurée. A un moment, je pense que la coupe s’est trop remplie et mon cerveau s’est mis en mode off grâce à une crise d’angoisse de haut vol sans oublier la grosse crise de larmes qui a duré toute une journée.
Et depuis, mon corps me dit (vraiment) stop. A moi les crampes à répétition qui me pousse loin des bassins de natation et le mal de dos qui fait de la résistance malgré l’ostéopathe et les anti-inflammatoires. Pendant presqu’un an, je n’ai pas voulu l’entendre, pas voulu le suivre, pas voulu plier mais là mon corps fait des siennes et je suis contrainte de faire avec.
Je devrais surement m’arrêter, me poser quelques jours pour tout remettre dans le droit chemin mais je n’ai pas le temps et je continue à me persuader que ce n’est pas la bonne solution. Me mettre en arrêt me ferait du bien, me permettrai de me soigner mais je me connais, je n’arrêterai pas de cogiter sur notre situation jusqu’à m’en faire des nœuds au cerveau. Pris dans le tourbillon du monde du travail, je n’ai pas beaucoup de temps pour réfléchir à notre situation et c’est surement mieux comme ça.
C’est normal d’avoir du mal à encaisser tout ce que tu vis. En espérant ne pas être maladroite : est-ce que tu as envisagé d’en parler à quelqu’un, de décharger toutes ces émotions chez un psy par exemple ?
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J’ai déchargé une partie de mes émotions chez l’hostéo qui m’a remis le dos en ordre de marche. J’en ai parlé à Zhom et à la copine qui nous a marié (et qui se débrouille avec tous mes amis pour me faire remonter la pente).
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Je pense qu’il faut que tu essaie d’écouter ton corps et peut-être te reposer un peu. Tu en as besoin, tu vis des choses difficiles. Je suis de tout coeur avec toi.
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Merci :*
Ce week-end c’est repos et chouchoutage.
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