Il y a un petit bout de temps, j’ai partagé avec vous les 10 phrases à ne pas dire à un couple infertiles. J’ai eu beaucoup de retour certains ne m’ont pas surpris et d’autres m’ont carrément énervés. Merci beaucoup pour votre participation :*. Parmi tous ces commentaires, il y a celui d’Anne-Claire qui a eu ses enfants sans souci et qui se demandait s’il y avait des phrases à dire aux couples infertiles pour remonter le moral sans mettre les pieds dans le plat.
L’idée était trop bonne, voici les 6 phrases à dire à un couple infertile.
« Je suis là si vous avez besoin. »
Parce qu’on a besoin de gens autour de nous surtout dans les moments difficiles et quel que soit leur situation ou leur degré de fertilité. Savoir que l’autre pense à nous et suit notre parcours est pour moi très réconfortant.
« Tout n’est pas perdu. »
Cette phrase m’a été dite par ma cousine (enceinte jusqu’aux yeux) le jour où on a eu le résultat de la biopsie. « Tout n’est pas perdu, il vous reste encore des cartes à jouer ». Et elle a bien raison, il nous reste encore des possibilités pour devenir parent.
« Tu as le droit d’être triste, bien sûr, mais tu n’as pas le droit d’abandonner »
A chaque déception, ma maman m’a sorti cette phrase. Elle ne m’a jamais empêché d’être triste mais ne m’a pas donner le droit se m’apitoyer sur mon sort. C’est grâce à elle que j’ai trouvé un gynéco spécialisé dans l’infertilité. C’est elle qui m’a boosté pour que je prenne rendez-vous avec un spécialiste quand l’azoospermie a été diagnostiquée. Se sentir encouragé, suivi et boosté m’aide énormément.
« On se fait un resto ? »
Ou un ciné, une expo… Bref, on sort s’oxygéner et discuter pendant plusieurs heures histoire de penser à autres choses sans les enfants et sans en parler. C’est difficile de sortir quand on enchaîne les mauvaises nouvelles et que le moral est au plus bas. C’est dur de se motiver mais je ne l’ai jamais regretté ! Mes amis ne nous ont jamais demandé de faire semblant. Nos sourires, nos rires n’ont jamais été forcés, c’est eux qui nous les ont donnés.
« Je vais t’aider »
Mine de rien, ça fait du bien de se sentir aidé ! Je ne parle pas d’un don de son corps ou de choses mal placées mais plutôt d’une aide pour perdre du poids, pour se changer les idées, pour s’oxygéner et éviter de penser à la PMA pendant quelques instants.
« Je peux venir squatter avec mon pot de glace ? »
Parce qu’une soirée fille avec un pot de glace vanille – caramel beurre salé yahourt aux fraises pendant que monsieur est parti voir un match de foot, ça fait du bien ! Sous un plaid à regarder pour la 15ème fois Eternal Sunshine of the Spotless Mind, entre fille on est bien. Ok, ce n’est pas le top pour la ligne. Ok, on ne parle toujours pas enfant, bébé et grossesse mais plutôt boulot et cancans du quartier. Je suis triste, tu es là, on balance grave sur les autres, c’est mal mais qu’est-ce qu’on est bien…
Je ne sais pas quoi te dire car rien ne te réconfortera…
Parfois, il n’y a pas grand-chose à dire pour apporter du réconfort. Ne pas cacher son ignorance, ne pas cacher qu’on est démunis face à la tristesse de l’autre mais être là présent. Etre juste présent pour l’autre, lui tendre la main sans revenir à soi c’est peut-être peu mais parfois c’est franchement beaucoup.
Pour tous ceux qui veulent en savoir un peu beaucoup plus sur la PMA pour mieux aider ses proches touchés par l’infertilité, le livre « l’assistance médicale à la procréation pour les nuls » est disponible depuis le 02 Novembre. Se renseigner, c’est aussi une manière d’accompagner les couples infertiles.
Et vous? Quelles sont les phrases, les intentions qui vous ont touchées pendant votre combat en PMA ?
« Je peux venir squatter avec mon pot de glace ? » c’est vrai que c’est la phrase que j’aimerai entendre les soirs où ça ne va pas et que j’annule des sorties car je n’ai pas envie de sortir ou faire quoi que ce soit.
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J’ai une copine qui s’est ramené avec le pot sans demander avant. Ca m’a fait trop de bien !!
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Alors ça c’est énorme ! J’aimerai avoir ce genre d’amies !
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« On se fait un resto » est de loin la meilleure^^ !
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À mes yeux il y a des phrases clés certes , qui blessent ou réconfortent , mais ça dépend beaucoup de la personnalité de chacun. Celle qui m’a le plus plu c’est les phrases des gens qui y croient plus que moi. Qui me donnent un porte bonheur, ou qui me disent qu’ils sont certains que ça va marcher.
La phrase la plus cruelle c’est quand certains de ces gens là ont commencé à nous parler d’adoption; ils y croyaient plus….
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J’ai pas pensé au porte-bonheur…
Je suis un peu comme toi. J’ai besoin de gens autour de moi qui positivent pour m’éviter de sombrer.
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Leur bienveillance est importante, malgré les mots maladroits 🙂 💕
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Cest rigolo j’avais en tête ce genre d’article 😉 ! Par contre j’aurais détesté entendre tout n’est pas perdu , ça m’aurais mis en colère , pour le tu as le doit d’être triste mais pas d’abandonner aussi , enfaite des fois c’est trop dur pour certaines de continuer ! Sinon je pulsois tout le reste 🙂
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Pour le « tout n’est pas perdu » c’était vrai et j’étais tellement défaitiste qu’il me fallait un coup de pied au fesses.
Je te comprends tout à fait pour le « tu as le droit d’être triste mais pas d’abandonner ». Cette phrase m’a été dite surtout par rapport à Zhom. On a tous les 2 tellement envie d’être parent depuis des années qu’il faut continuer à nous battre et ne pas renoncer à notre rêve.
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Oui je comprend tous à fais ton point de vue 🙂
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La phrase la plus horrible que l’on m’a dis c’est « je ne voulais pas t’annoncer ma grossesse vue que tu n’en vivrais sûrement pas une » ( j’étais enceinte 9 mois plus tard et je sortais d’une fausse couche ) j’étais en rage !
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Mais c’est tout en tact cette phrase ! Les gens et leur finesse….
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Le pire , vue que je lui ai plus adressé la parole de sa grossesse , elle m’a dit 9 mois plus tard ( car oui elle est tombé enceinte en 10 jours alors qu’on était déjà en pma depuis 1 an ) « je voulais être prévenante » AH 🙁
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Non mais n’importe quoi !! Ce genre de réflexion c’est être prévenante?? C’est plutôt de la méchanceté.
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C’est comme ça que je l’ai pris et je lui ai souhaité de connaître ma peine ( bou la méchante infertile )
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Aaaaahhhh mais quelle méchante infertile!
en faite, tu as eu raison, je te soutiens :*
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😋😋
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J’aimais celles qui se faisaient discrètes mais présentes. Un comportement normal et seulement un petit « vous en êtes où? » de temps en temps. L’obligation de jouer toutes nos cartes aussi, m’a aidée, car j’ai souvent eu envie de tout lâcher.
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Tellement ça. Merci. Dommage que c’est presque que des copinautes qu’on entend ça. Y’a une phrase toute qui me fait quand même souvent du bien c’est le VRAI (car faut avoir l’attitude qui va avec, prête à tout entendre) « comment ça va toi »
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Merci pour cet article qui met du baume au cœur.
Mon amie Bleu est celle qui m’a le plus’touchée par sa présence sans faille (toujours un petit mot lorsqu’elle sait que j’ai un rdv médical). C’est aussi la seule qui m’a rappelée après une soirée en me disant « je crois que nous avons été maladroits hier et je te demande pardon »
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Moi j’aime bien la dernière… mais aucune ne m’a jamais vraiment aidée dans les moments très difficiles.. Pour moi, personne ne pouvait comprendre ce que je vivais.
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Les mots semblent bien dérisoires dans ces situations mais les encouragements , marques de sympathies aussi petites soient elles devraient primer sur le reste. En tout cas la glace n’est pas le remède à tout mais c’est un classique a ne pas délaisser 😀
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J’ai bien eu un : si tu as besoin de mon épaule, sache qu’elle est là et si ça ne suffit pas, sache que j’en ai 2. Mais cest une amie a qui j’en ai beaucoup voulu car à la naissance de son fils alors que je débutais une nouvelle fiv, ils nous avaient dit vouloir « éclater » leur gamin alors même qu’il n’avait qu’une semaine de vie… Je comprends qu’on puisse être fatigué mais me dire ça à moi bourrée d’hormones c’était très violent… bel article en tous cas
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