Après un article coup de gueule qui avait besoin de sortir et rapidement, me voilà plus apaisée, prête à recommencer le fil de mon parcours et de notre histoire de galériens de la procréation.
Je vous ai laissé il y a 1 mois et demi. 6 semaines de silence qui m’ont permis de passer les fêtes de fin d’année entre famille et boulot loin de la PMA et de l’équipe soignante qui me sortait carrément par les yeux.
Parce qu’on a voulu faire un break après le dernier rendez-vous avec la gynéco du centre. Et j’en avais bien besoin ! Les relations avec la gynéco du centre ne sont pas zen du tout. J’ai un fort caractère et elle, une ligne directrice dont elle ne voulait pas s’éloigner. Je ne vous raconte pas les prises de bec et les rendez-vous sous haute tension. On avançait plus du tout et ça c’est ressenti dans mon moral.
Je n’avais plus envie de vous écrire qu’on attendait encore et toujours. Pas envie de vous mettre sous les yeux ma colère, mon énervement et mon envie d’en finir avec tout ça. Premièrement parce que les mots auraient surement dépassé ma pensée et deuxièmement parce que je ne m’autorise pas à parler d’abandon sur ce blog. « On a le droit d’être à bout, d’être triste mais pas d’abandonner » dixit ma maman. Je veux un bébé et je l’aurais, on n’a pas fait tout ça pour s’arrêter en cours de route.
Ajouter une grosse pincée de boulot à cette envie de me déconnecter de la PMA et vous obtenez une absence complète de temps et de motivation pour vous écrire des articles et pourtant j’ai des choses à vous dire…
Je reprends les choses là où je les avais laissées. J’avais sans doute besoin de recul pour avoir un récit plus apaisé de nos débuts dans le grand bain. Aujourd’hui les choses se sont apaisées malgré un début de protocole très Rock’n Roll. C’est avec des semaines de retard que je vais vous parler de notre bilan de 2018, de notre prise en charge au centre PMA et de notre première stimulation.
Je comprends tout à fait ton ressenti sauf en ce qui concerne l’abandon. C’est peut-être le terme qui est mal choisi mais pour moi, continuer la PMA ou arrêter la PMA, c’est un choix, parfois contraint, mais ça reste un choix, une possibilité, une option… Et pour moi on a le droit de se battre bien entendu mais on a aussi le droit d’accepter ses limites. Ce n’est donc pas un abandon mais une autre direction à suivre.
Gros bisous.
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je plussoie !
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Je ne voulais pas parler de défaite, du fait de jeter l’éponge, de coup de blues. Je ne savais pas quel terme utilisé pour exprimer mon idée. L’abandon était peut-être pas le bon effectivement.
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L’abandon…. un bien grand mot. A méditer, à réfléchir lorsque tu auras plusieurs années d’expérience en PMA derrière toi. Quand j’étais dedans, j’aurais dit exactement la même chose mais avec le recul, il y a un moment où il faut faire un choix. Je te souhaite le meilleur pour la suite. Bises
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J’ai tourné et retourné cette phrase pendant longtemps. Je voyais pas comment écrire cette phrase, quel terme mettre. Abandonner m’a semblé le moins pire. Je ne voulais pas parler de défaite mais ce n’est peut être pas le bon terme que j’ai employé.
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Une défaite n’est peut-être pas le bon terme employé pour moi non plus. Mais vois tout à fait ce que tu veux dire…
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Même pas besoin de mettre un S à année, j’y pense déjà.
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