Le 02 Janvier 9h30, c’est la reprise au boulot encore dans les nébuleuses d’un réveillon arrosé. J’ai l’estomac noué. Le centre PMA a réouvert, mon courrier à leur attention doit partir au plus tôt et pourtant j’ai du mal à l’écrire tellement je suis anxieuse et contrariée.
Le 02 Janvier 9h30, le téléphone sonne. C’est la gynéco du centre PMA, elle veut me voir au plus tôt dans 48h maxi pour parler de la suite de mon parcours.
Le 03 Janvier, c’est fébrile que j’attends la gynéco. Dès qu’elle arrive et m’invite à la suivre, je sens que le rendez-vous va être tendu. Il n’en sera rien. Après avoir fait un énième point sur mon poids, je repart avec une ordonnance pour la première IAD .
ENFIN ! Nous commençons les inséminations dès le prochain cycle. Je ne suis que joie !

Le protocole commence ou pas ?
Ca y est, J3 est là et avec lui commence enfin le premier jour des inséminations. On a attendu ce jour depuis de nombreux mois. Enfin on va pouvoir passer aux choses sérieuses.
C’était sans compter sur un message laissé sur mon répondeur : « Madame ! Oui bonjour c’est la sage-femme, vous ne pouvez pas commencer le traitement. Votre dossier est incomplet, vous n’avez pas vu le biologiste. »
WHAT !!
Hors de question de perdre 1 cycle de plus parce que je n’ai pas rencontré le biologiste! Une prise de tête téléphonique plus tard, un rendez-vous est fixé en urgence et nous pouvons faire la première injection ce soir. L’infirmière est prévenue, les produits sont au frigo, on est prêt. La pression peut retomber.
Il est où le stylo ?
Ce qui est bien avec la PMA, c’est qu’on est jamais à l’abri d’un couac ou 2 et qu’ils arrivent toujours au moment le plus critique, le plus stressant sinon c’est pas drôle.
19h30, je rentre du boulot juste à temps pour l’injection. L’infirmière est elle aussi présente après un trajet en bus. Pour la première injection, je voulais une habituée de la seringue afin d’apaiser mon stress et surtout m’enlever la possibilité de négocier encore et toujours avec Zhom. Face à elle, je ne pouvais pas reculer.
On ouvre les emballages avec précaution et là c’est le drame : le stylo pour réaliser les injections n’est PAS DANS LA BOITE !! on a le produit mais absolument rien pour l’injecter. Il est 19h30, l’injection doit être fait maintenant et on a rien pour la faire.
Panique à bord, je suis dans tous mes états. Je hurle contre la gynéco, je pleure nerveusement, je pleure sur cette insémination qui n’aura pas lieu. Face à ce spectacle apocalyptique, Zhom prend les choses en main, monte dans sa voiture et fait le tour des pharmacies de garde de Seine et et Marne et du Val de Marne.
Pendant ce temps, j’envoi une bouteille à la mer sur les réseaux sociaux en espérant un miracle et mon infirmière préférée commence à appeler les pharmacies de garde pour aider Zhom dans sa quête. 2h plus tard, Zhom reviendra bredouille de sa quête…
De rage, j’envoi un mail au centre PMA qui me répondra le lendemain que l’on peut commencé les injections à J4 sans souci. Si seulement ils nous l’avaient dit avant …
C’est sur ces bonnes bases que commence notre première IAD, celle de la neige et du tâtonnement.
Je compatis, je suis une grosse parano sur le matériel des traitements. Ayant déjà ce genre de mésaventure sur la toile. Je reprend toutes les boites une à une avec ma pharmacienne
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Vu que c’est leur métier, j’ai fait confiance au médecin et à la pharmacienne.
NB pour la prochaine fois : ne faire confiance à personne !
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Une très bonne base en PMA !!
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J’aimerai te dire que C’est pas de bol et si rare…mais non.
C’est que le début. J’ai eu la même aventure, et il m’est arrivé de me piquer plusieurs jours de suite avec la même aiguille pour les mêmes raisons.
A la guerre comme à la guerre !
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Je me sens moins seule en vous lisant…
On a démarré le traitement avec un jour de retard, je me ferai pas avoir la prochaine fois.
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Pareil… Je me suis rendu compte à la veille de mes injections qu’il manquait un stylo et le pharmacien qui me répond : « je n’en ai pas il faut que je commande »… Je devais prendre le train le soir même… La course dans tous les sens, il a fini par me dire, vu sans doute la tronche que j’ai dû tirer, qu’il serait prêt à m’apporter le stylo en scooter sur mon lieu de travail si ça m’arrangeait. Finalement, j’ai pu repasser par la pharmacie avant de partir… MAIS QUEL STRESS !!! Bon courage pour la suite 😉
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Tu aurais pu exploser un tensiomètre après ça.
Je rejette un peu la faute sur la doc qui n’a pas su que le stylo n’était pas fourni.
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Ben… Moi j’incriminerai plutôt le pharmacien… Mais bon ^^ Il ouvre, la boite devant toi, regarde si tu as tout ce qu’il faut et voilà !
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Et bee… 😢😢
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